Un jour, on célébra les noces de Hiro et de Vahine Huahine, dame papillon. Aussi, veillèrent-ils tous deux à la prospérité de l'île et au bien-être de ses habitants. Et Ils firent en sorte que la tradition et le souvenir des tupuna (ancêtres) ne soient jamais oublié. C'est ainsi que l'on constate encore aujourd'hui l'utilisation de méthodes ancestrales dans l'agriculture: melons, pastèques, avocats, vanilleraies sur les motus, ou encore les bananeraies au pied de la montagne.
Le travail du coprah (issu du coco et destiné aux huileries de monoï) fonctionne toujours activement.
Dans un soucis de protection de l'environnement, Vahine Huahine préfère la convivialité des pensions de charme aux hôtels de luxe qui se fondent moins dans le paysage.
C'est dans les villages de pêcheurs que l'on apprend à utiliser les pièges à poissons qui, sous le flux de la marée, pousse le butin vers l'intérieur pour nourrir des familles entières. Comme les grands-pères auraient été fiers! d'ailleurs ils le sont! C'est sûr! Ils sont là quelques part pour veiller sur leurs descendants.
Dans le village de Faie, Teahi et Hinatea observent les anguilles géantes aux yeux bleus à travers des ouvertures dans la barrière de corail et leurs jettent du pain. On ne les pêche pas car elles sont sacrées.
- Sais tu où est Raiti ? demande Hinatea
- Il est resté au village, pour aller chercher des ha'ari (noix de coco) pour son père qui fait le coprah.
En effet, perché sur son cocotier, Raiti se débattait pour empêcher les crabes " coco"de se délecter des bons fruits des dieux dont ils sont friands, les plaques de tôles ne suffisant pas toujours à les éloigner.
Vahine Huahine aimait beaucoup les couleurs, aussi, les maisons se sont-elles parées de vert, de roses ou de bleu, de toutes ces couleurs harmonieuses qui font de leur charme et de leur convivialité, la réputation de tout l'archipel. Entourées de jardins fleuris, jamais loin des tombes familiales, on y cultive la douceur de vivre. On préfère le vélo plutôt que la voiture, pour sillonner entre terre et eau, couleurs et lumière, et parcourir son atemporel corps de femme.
Dans la quiêtude mystique de ses marae, Hiro transmis sa force d'aïto vainqueur aux habitants de l'île. Aussi, chaque année, démarre depuis la baie la grande course de pirogue de trois jours jusqu'à Bora Bora.
Sur le miroir de l'eau reflettant les roses de corail géantes, les jolis poissons papillons, enfants de Vahine Huahine et de Hiro, se faufillent à travers les coraux jaunes jusqu'au jardin d'Eden, dans la Baie de Vaiora à Fitii, où arbres et plantes issus de tous les continents rivalisent d'une fraîcheur resourçante : Depuis que vahine Huahine et Hiro ont ... croqué la mangue.
Au nord de Maeva, rendez vous avec les rois magiciens sur les rives du lac sacré de Fauna-nui, non loin de marae royaux. Maeva, village mythique par excellence, ne compte pas moins de 30 marae ayant pour certains appartenu à la famille royale, dont Manunu et Matairea.
Le long des motu Mahara et Vavaratea jusqu'à Fai'e, Ato'a pratique la danse du surf jusqu'à la baie de Maroe et son superbe belvédère. Sa famille vient du village lacustre de Ha'apu, sur Huahine iti, fiers de ses techniques de pêche.
Entre Maroe et Parea, sur le mont puhaerei s'élève le Phallus de Hiro, et la pagaie de Hiro
Ce que l'histoire ne dit pas, c'est que depuis un séjour béni dans l'ancienne résidence de la famille Pomare àTefarerii, vahine huahine porte en son sein un éternel aiu (bébé) qu'elle soignera avec amour avec les plantes médicinales du Ariiura garden paradise.
Alors Hiro fit à son épouse le cadeau de la ferme perlière de Taravari : cadeau digne sa bonté de déesse, belle, mythique, mystèrieuse, majestueuse, et envoutante