" Sur plusieurs milions d'années, des colonies de médrapores (polypes calcaires ressemblant à des fleurs multicolores) créèrent des récifs de corail, qui devinrent à leur tour, 78 motus (îlots) ... " commence le professeur Delfinus, de Tetēta school, dont les ancêtres avaient connu l'époque des volcans; Au coeur d'une palette de couleurs défiant l'imagination, les atolls renferment une petite mer intérieure couleur émeraude: le lagon, bordé de centaines de cocotiers et de plages de sable blanc, sous un ciel reflêtant la couleur de l'eau. Comme un arc en ciel marin!
" De tout temps, dame nature a su préserver son oeuvre, ainsi, le corail constitue une protection essentielle contre l'immersion des îles, il doit donc être également préserver. C'est pourquoi des "nursery" de corail ont vu le jour afin de protéger les différentes espèces.
Le manque d'eau fraiche, d'argent, de commerces, rendant l'agriculture difficile, les Paumotu (autochtones) ont du faire preuve d'une grande ingéniosité pour cohabiter avec cet environnement :
- en construisant des citernes récoltant l'eau de pluie pour les maisons et restaurants.
- en donnant vie à des fermes d'huitres perlieres qui sont aujourd'hui le pôle centrale de l'économie polynesienne
- avec le tourisme et la pêche
- par le travail dans les cocoteraies qui permet la récolte et le commerce du coprah, élément de base du monoï. Le cocotier ne vivant pas plus de 50 années, il est nécéssaire de les préserver de l'extinction en plantant de jeunes arbres. Dans un soucis de préservation de l'environnement, les vieux arbres trouveront entre autres, une nouvelle fonction dans l'artisanat. On recence officiellement une 40aine d'utilisation du coco... mais en réalité beaucoup plus.
Dans les années 60, une autre menace mettait en péril la vie des paumotus (natifs des Tuamotu), de la faune et de la flore. Sous l'influence de deux présidents, des essais nucléaires eurent lieu, notamment dans l'île de Moruroa causant de nombeux cas de cancer; (4 fois plus qu'en france) qui ont rarement les moyens matériels d'etre guéris sur place. Des associations et commissions d'enquêtes se sont formées afin de dénoncer ces "secrets de l'état" et mettre fin à ces atteintes à la vie humaine et à la beauté de ces îles merveilleuses.
Pour donner une chance à la vie, pour le respect du travail autochtone, pour honorer dame nature, une prise de conscience, ca ne coute pas cher, et c'est déjà une action.
Montrons à nos gentils dauphins que l'homme peut être digne de ce qu'il a reçu. Ainsi il n'y aura plus jamais de " gentils dauphins tristes" comme dit la chanson, mais des dauphins qui dansent de joie au coeur du paradis océanique... et Pacifique.