Telle un bébé bien au chaud dans son couffin, (forme de l'île) Ua Huka est une terre aride et un havre de paix non dénué de charme, où 5000 chèvres et 3000 chevaux sauvages circulent librement entre montagne et zones désertiques.
Au sein de chacune de ses vallées, dominées par le mont Hikitau (855m), " se cachent" des artisans au savoir faire ancestral : L'art de la sculpture sur bois pourrait être né à Ua huka: tikis, lances, casse-tête, objets usuels, bijoux...rivalisant d'originalité et de finesse à des prix très raisonnables dans les centres d'artisanats. Un petit musée ayant reconstitué une grotte funéraire est à découvrir, ainsi que l'arboretum de Papuakeikaa, servant de pépinière pour le reboisement de l'île; de quoi se ressourcer pour le week end. En accord avec les jus de fruits de Moorea, il compte une importante production d'agrumes; mais aussi des bambous, caféiers, mangoustiers ou l'ylang ylang pour la touche parfumée. On y accède par une route elle même embaumée par l'essence des acajoux et des manguiers sauvages.
L'île aux oiseaux, accessible avec le speed boat, recèle des espèces variées et produit quelques 3000 oeufs de sternes par jour, délicieux à la consommation, et d'une jolie teinte blanc- rosée. "Un oiseau était parfois l’image de la divinité ; et c’est dans le corps d’un oiseau qu’ils supposaient que le dieu s’approchait souvent du marae» (W. Ellis)
Ua huka a aussi ses petits secrets : la grotte au pas, ouverte sur la plage, dont la marée imprime, dit on , des traces de pas, toujours renouvelées... Plus loin, sur la plage de Haavei, c'est une langouste qui est sculptée sur les rochers.
Après un bain revigorant dans les rouleaux turquoises de la baie d'Hatuana, des pétroglyphes habillent la roche, témoins d'un lointain passé. A ne pas manquer le musée du pétroglyphe et les sites archéologiques de Meiaute