Te vahine Tahiti aue, e te aue vive la jolie vahine
Noa noa tiare e au parfun de tiare
Tona iri ravarava e à la peau dorée
Tona mata araara ses yeux scintillants
Tona rouru roara " et ses longs cheveux dans le dos
(poeme d'enfant)
(Comme une fillette vêtue d'eternité, elle attend qu'on la comprenne, dit Vaea Sylvain, artiste peintre
" Onirique, exotique, érotique, ces trois mots se conjugent dans un ballet de rêve où la grâce est invitée"
Légère et désinvolte, elle entretient un soleil qui n'appartient qu'à elle dans son rire et ses plaisanteries
Vêtue de naturel, un coeur sensible qui se veut aussi passionné
" la gentillesse, l'intelligence, le talent, plus que des armes sont ses dons.
Mais sa principale qualité reste d'être tahitienne" Paul Emile Victor
Femmes d'influences. Certaines îles comme Huahine ou Bora Bora ont longtemps
été gouvernées par des reines. Pomaré IV avait une " poigne de fer"
De tous temps, elle a donné vie à nombres de légendes
"Je pars dans la fôret me parer de fougères et de fleurs odorantes
...et elle s'immergea encore dans le gigantesque coquillage qui était rempli d'eau magique et vivifiante (huriitemonoï)"
" Te vahine fut transformée en fleur... si l'homme fait preuve de patience et de respect, elle s'eveillera' ( la femme endormie dans le jardin des fleurs)
A eux seuls, les longs cheveux noirs et soyeux des vahiné cultivent le mythe de la tahitienne
" Maui prit un cheveux d'Hina et en fit un filet pour capturer le soleil et sauver les habitants de l'île" (la légende du soleil)
En pareo ou en tailleur, vie moderne et tradition cohabitent. C'est le souffle de la société polynesienne
" la femme et le pareo sont fait l'un pour l'autre, l'un mettant l'autre en valeur
Le pareo remplace aujourd'hui le tapa (tissu végétal)considéré comme trop fragile.
L'artisanat, c'est souvent le rôle des mamas, ces groupes de femmes religieuses se regroupent en associations artisanales ou en groupes de chants. On vient de loin pour écouter les mamas.
Ce sont aussi des reines de la cuisine et les complices des préparatifs des mariages.
la vahiné est un pilier dans la maison et la famille, tout passe par ses mains... ou presque
Le mythe de la vahine nue à peau dorée est devenu prestige internationnal
" Par la danse, elle exprime sa passion de la vie.
"Traditionnellement, la danse avait pour but de marquer les saisons, les récoltes, ou les guerres.
Sa bonne humeur est un remede à la tristesse et au découragement
Etroite cohésion de la femme et de la fleur pour la fabrication des colliers et des couronnes
"Enseigné par les dieux " le tatouage, moyen d'expression etait l 'ancêtre de l'écriture.
Comme le tane (l'homme) , la vahine marquisienne est tatoué mais sur des zônes plus érogènes (épaule, bas du dos, jambes, mains ou contour des lêvres.
Le kumu'hei, ou bouquet d'amour aux îles marquises, utilisé pour les couronnes de têtes sont encore sensé tourner la tête des beaux tane... enfin, pas seulement la tête.